épidote manganésifère

Français modifier

Étymologie modifier

(1806) C’est le géologue et minéralogiste français Pierre Louis Antoine Cordier qui identifie en 1802 le minéral comme étant une variété d’épidote « souillée par de l’oxyde de manganèse »[1]. C’est cependant Jean André Henri Lucas qui lui donne le nom d’épidote manganésifère[2].

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
épidote manganésifère épidotes manganésifères
\e.pi.dɔt mɑ̃.ga.ne.zi.fɛʁ\

épidote manganésifère \e.pi.dɔt mɑ̃.ɡa.ne.zi.fɛʁ\ féminin

  1. (Minéralogie) Synonyme de piémontite.
    • On ne connaît qu’un seul gîte d’épidote manganésifère, à Saint-Marcel, dans le val d’Aoste ; on la recherchait autrefois en exploitant le minerai de fer auquel elle est associée. — (Amédée Burat, Minéralogie appliquée, 1864)

Traductions modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  • [1] : Citoyen L. Cordier, « Analyse du minéral connu sous le nom de mine de Manganèse violet de Piémont, faite au laboratoire de l’École des mines », in Journal des mines, tome XIII, n° 74 (Brumaire), an XI (1802), p. 135–142
  • [2] : Jean André Henri Lucas, Tableau méthodique des espèces minérales, première partie, D’Hautel, Libraire, Paris, 1806, p. 274