Grec ancien modifier

Étymologie modifier

Mot dérivé de κόπος, kópos (« peine, fatigue »), avec le préfixe ἀ-, a- (« in-, non »).

Adjectif modifier

ἄκοπος, ákopos *\Prononciation ?\

  1. Infatigable.
    • πρὸς γὰρ τούτοις λαβόντες ὑπὸ μάλης ἕκαστος, τοὺς μὲν ἐλάττονας εἰς τὰς χεῖρας, μείζους δ᾽ ὑπὸ τὴν ἀγκάλην ἐντός, πορεύονται περιπατοῦντες σταδίους παμπόλλους ἕνεκα τῆς εὐεξίας οὔτι τῆς τῶν αὑτῶν σωμάτων, ἀλλὰ τῆς τούτων τῶν θρεμμάτων, καὶ τό γε τοσοῦτον δηλοῦσι τῷ δυναμένῳ καταμαθεῖν, ὅτι τὰ σώματα πάντα ὑπὸ τῶν σεισμῶν τε καὶ κινήσεων κινούμενα ἄκοπα ὀνίναται πάντων, ὅσα τε ὑπὸ ἑαυτῶν, ἢ καὶ ἐν αἰώραις ἢ καὶ κατὰ θάλατταν, ἢ καὶ ἐφ᾽ ἵππων ὀχουμένων καὶ ὑπ᾽ ἄλλων ὁπωσοῦν δὴ φερομένων τῶν σωμάτων, κινεῖται, καὶ διὰ ταῦτα τὰς τῶν σίτων τροφὰς καὶ ποτῶν κατακρατοῦντα, ὑγίειαν καὶ κάλλος καὶ τὴν ἄλλην ῥώμην ἡμῖν δυνατά ἐστι παραδιδόναι. — (Platon, Les Lois ; traduction)
      ils ont coutume, outre cela, de porter ces oiseaux, les plus petits à la main, les plus grands sous le bras, et de se promener ainsi pendant plusieurs stades, non pour prendre eux-mêmes des forces, mais pour en donner à ces oiseaux. Ceci montre à quiconque sait réfléchir, que le mouvement et l’agitation qui ne vont point jusqu’à la lassitude, sont utiles à tous les corps, soit qu’ils se donnent eux-mêmes ce mouvement, soit qu’ils le reçoivent des voitures, des vaisseaux, des chevaux qui les portent, ou enfin de toute autre manière, et que par cet exercice qui aide à la digestion des aliments, les corps peuvent acquérir la santé, la beauté, la vigueur.
  2. Qui ôte la fatigue.
    • τῶν δ' αὖ κινήσεων ἡ ἐν ἑαυτῷ ὑφ' αὑτοῦ ἀρίστη κίνησις - μάλιστα γὰρ τῇ διανοητικῇ καὶ τῇ τοῦ παντὸς κινήσει συγγενής - - ἡ δὲ ὑπ' ἄλλου χείρων: χειρίστη δὲ ἡ κειμένου τοῦ σώματος καὶ ἄγοντος ἡσυχίαν δι' ἑτέρων αὐτὸ κατὰ μέρη κινοῦσα. διὸ δὴ τῶν καθάρσεων καὶ συστάσεων τοῦ σώματος ἡ μὲν διὰ τῶν γυμνασίων ἀρίστη, δευτέρα δὲ ἡ διὰ τῶν αἰωρήσεων κατά τε τοὺς πλοῦς καὶ ὅπῃπερ ἂν ὀχήσεις ἄκοποι γίγνωνται — (Platon, Timée ; traduction)
      de tous les mouvements le meilleur est celui qu’un corps produit par lui-même en lui-même, parce que c’est celui qui est le plus proche parent du mouvement de l’intelligence et de celui de l’univers. Le mouvement qui vient d’un autre agent est moins bon, mais le pire est celui qui, venant d’une cause étrangère, meut le corps partiellement pendant qu’il est couché et en repos. Aussi, de tous les moyens de purger et de conforter le corps, le meilleur consiste dans les exercices gymnastiques ; vient ensuite le balancement qu’on éprouve en bateau ou dans tout autre véhicule qui ne fatigue point le corps.

Dérivés dans d’autres langues modifier

Références modifier