Discussion:apprenant

Le terme "Apprenant" n'est ni pédant ni "ridicule" – Explication modifier

Bonjour,

J’ai actualisé une info tout à l'heure pour supprimer une appréciation subjective sur le mot « apprenant ». Actarus Prince d'Euphor a supprimé cette modification pour remettre celle que je considère inappropriée. Suppression visible ici : http://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=apprenant&action=historysubmit&diff=7868871&oldid=7868270

Je rappelle les infos :

Information qu’Actarus Prince d'Euphor a remise: Note d’usage : Ce terme du jargon pédagogique est quelque peu entaché de pédantisme et de ridicule. Dans le langage courant, même soigné, il convient de s’en tenir au mot élève, compris de tout un chacun.

Information que j’avais rectifiée par : Le terme, très utilisé en pédagogie pour adultes, exprime l'élève acteur, voire auteur, de son apprentissage. Issu du participe présent du verbe "apprendre", il renforce la notion d'action et de responsabilité.

Je suis responsable pédagogique spécialisé en formation pour adultes et pour adolescents.

Le mot « apprenant » n’est pas « quelque peu entaché de pédantisme », ni « de ridicule », dans la mesure où il est couramment utilisé en formation pour adultes (ou andragogie) pour les raisons que j’évoque : issu du participe présent, renforce les notions d’acteur et responsable de son apprentissage et qui rejoint le (socio)constructivisme, bien réel aujourd’hui avec l’individualisation de formation par exemple ou autres formes de pédagogie.

En andragogie, on ne parle pas d’ « élève », pour les raisons évoquées par Knowles et ses successeurs, que j’invite tout un chacun de découvrir. Le terme est un terme usuel dans mon corps de métier et au Canada aussi d’ailleurs.

Le terme « apprenant » différencie l’élève ou « cruche vide » de l’enseignement initial, de la personne adulte qui arrive en formation continue et formation initiale parfois, riche de ses savoirs. On parle de deux paradigmes : 1 : celui de la « cruche vide » = l’élève, avec la notion de développement par les connaissances 2 : celui d’adulte avec la notion de compétences et celles d’acteur et responsable de sa formation.

En formation pour adultes, il ne « convient » pas « de s’en tenir au mot « élève »».

Les « enseignants » de formation initiale contestent le mot, comme ils contestent les concepts de l’andragogie dont « s’inspirent » les pédagogues de formation initiale ; ces dernières décennies l’attestent. C’est un autre débat.

Le néologisme « apprenant » fait partie intégrante du jargon de la formation pour adultes, pourquoi le nier ? Le nier, c’est nier ce qui existe dans d’autres sphères ; c’est nier que j’existe ! Pourquoi ?

Nos grands sociologues français Meirieu, Bourdieu (pour ne citer qu'eux) en font usage.

Anciens (Piaget) et nouveaux pédagogues (Bandura au Canada) en font usage, Carré aussi en France, qui va même plus loin avec l’ « apprenance ». C’est aussi un autre débat.

Je souhaitais actualiser une information et la contextualiser dans la réalité pédagogique d’aujourd’hui.

Je persiste, puisque tout est fait pour que j’insiste : le mot « apprenant » en pédagogie pour adultes est un mot usuel – d’usage qui n'est empreint ni de pédantisme ni de ridicule.

Je m’étonne que ma modification ait été supprimée « sans autre forme de procès ».

Une argumentation sur ce point, Actarus Prince d'Euphor, serait la bienvenue.

Il est difficile de concevoir être censuré sans raison. Merci.

L'article contenait une opinion purement personnelle sur le mot, assortie du conseil purement personnel aussi de ne pas l'utiliser, c'était donc de toutes façons contraire à notre principe de neutralité. J'ai enlevé la note, et je pense que la page contient maintenant tout ce qui est nécessaire pour utiliser le mot seulement à bon escient. Lmaltier 12 octobre 2010 à 18:22 (UTC)Répondre
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