Modèle:Entrée du jour/2024/05/19

fleur de lys — Locution nominale \flœʁ də lis\ féminin

Une fleur de lys d’or
  1. (Héraldique) Meuble héraldique, emblème de la royauté en France, lorsqu’il est d’or sur champ d’azur.
    • Je reviens à la fleur de lys. Jamais question d’origine n’a été plus controversée. Des conjectures probables et des suppositions étranges ont vu le jour à son occasion. Les sceaux interviennent dans le débat et montrent la fleur de lys apparaissant pour la première fois avec un caractère héraldique dans le type de Philippe-Auguste après l’avoir annoncée par le fleuron dès les premiers Capétiens. — (G. Demay, Le Blason d’après les sceaux du Moyen-Âge dans la bibliothèque Wikisource Article sur Wikisource, extrait des Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France, tome XXXVII, Paris, 1877, page 8)
    • Tout ce que nous savons, c’est que notre pays ne fera jamais partie de la France. Nous sommes et nous serons toujours un peuple à part. Ayons donc notre étendard national à nous. Or, notre histoire et nos traditions nous indiquent clairement quel doit être cet étendard : C’est le drapeau blanc, le drapeau de Montcalm, le drapeau de Lévis, le drapeau de nos héros, le drapeau de nos pères. Au lieu de la fleur de lys, ou peut-être mieux à côté de la fleur de lys, nous pourrions ajouter la feuille d’érable. — (Jules-Paul Tardivel, Mélanges, ou recueil d’études religieuses, sociales, politiques et littéraires dans la bibliothèque Wikisource Article sur Wikisource, Tome premier, chapitre CVII. « Drapeau blanc ou tricolore », imprimerie de la Vérité, Québec, 1887, page 358)
    • Le marcou a une fleur de lys naturelle empreinte sur une partie quelconque du corps, ce qui fait qu’il guérit les écrouelles aussi bien que les rois de France. Il y a des marcous en France un peu partout, particulièrement dans l’Orléanais. Chaque village du Gâtinais a son marcou. Il suffit, pour guérir les malades, que le marcou souffle sur leurs plaies ou leur fasse toucher sa fleur de lys. La chose réussit surtout dans la nuit du vendredi saint. Il y a une dizaine d’années, le marcou d’Ormes en Gâtinais, surnommé le Beau Marcou et consulté de toute la Beauce, était un tonnelier appelé Foulon, qui avait cheval et voiture. On dut, pour empêcher ses miracles, faire jouer la gendarmerie. Il avait la fleur de lys sous le sein gauche. D’autres marcous l’ont ailleurs. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer dans la bibliothèque Wikisource Article sur Wikisource, Première Partie, Livre I, chapitre V. « Autres côtés louches de Gilliat », Édition nationale, Émile Testard (éd.), Paris, 1891, page 358)