Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin Phidias.

Nom propre modifier

Phidias \fi.djas\ masculin

  1. (Antiquité) Célèbre sculpteur grec, contemporain de Périclès
    • Un nez grec, comme dessiné par Phidias et réuni par un double arc à des lèvres élégamment sinueuses, spiritualisait son visage de forme ovale, et dont le teint, comparable au tissu des camélias blancs, se rougissait aux joues par de jolis tons roses. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
    • La pauvre Hortense, croyant tenir un Phidias dans ses bras, avait pour son Wenceslas la lâcheté maternelle d’une femme qui pousse l’amour jusqu’à l’idolâtrie. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • Narcisse ne croit avoir triomphé d’Ernestine que si l’univers l’apprend. Ainsi Phidias traça un nom aimé sur l’orteil du Jupiter olympien. Ô besoin de l’âme de se répandre, de se verser au dehors ! — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 959)

Traductions modifier

Voir aussi modifier

  • Phidias sur l’encyclopédie Wikipédia  

Latin modifier

Étymologie modifier

Du grec ancien Φειδίας, Pheidias.

Prénom modifier

Cas Singulier
Nominatif Phidias
Vocatif Phidiē
Accusatif Phidiēn
Génitif Phidiae
Datif Phidiae
Ablatif Phidiē

Phidias \Prononciation ?\ masculin

  1. Phidias.
    • Alcamenes, Phidiae discipulus, et marmorea fecit, sed aereum pentathlum, qui vocatur Encrinomenos; at Polycliti discipulus Aristides quadrigas bigasque. Amphicrates Leaena laudatur. scortum haec, lyrae cantu familiaris Harmodio et Aristogitoni. consilia eorum de tyrannicidio usque in mortem excruciata a tyrannis non prodidit; quam ob rem Athenienses, et honorem habere ei volentes nec tamen scortum celebrasse, animal nominis eius fecere atque, ut intellegeretur causa honoris, in opere linguam addi ab artifice vetuerunt. — (Pline, Histoires naturelles, traduction)
      Alcamène, élève de Phidias, a fait des statues de marbre, et en airain un pentathle nommé Encrinomenos (l'Approuvé); Aristide, élève de Polyclète, des quadriges et des biges. On estime la Lionne d'Amphicrate : une courtisane appelée la lionne, que son habileté à jouer de la lyre avait mise dans l'intimité d'Harmodius et d'Aristogiton, souffrit la torture jusqu'à la mort, sans révéler leur complot de tuer les tyrans. Les Athéniens, voulant l'honorer sans cependant rendre un tel hommage à une courtisane, firent exécuter la figure de l'animal dont elle portait le nom, et, pour signifier l'idée du monument, ils ordonnèrent que cette lionne fût représentée sans langue.

Dérivés modifier

Références modifier

  • « Phidias », dans Charlton T. Lewis et Charles Short, A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford, 1879 → consulter cet ouvrage