Révolution tranquille

Français modifier

Étymologie modifier

(1960) Traduction de l’anglais Quiet Revolution, expression utilisée dans un article sans signature paru dans le Globe and Mail de Toronto en 1960, peu après l’élection de Jean Lesage, considéré comme le « père de la Révolution tranquille ».

Nom propre modifier

Nom propre
Révolution tranquille
\ʁe.vɔ.ly.sjɔ̃ tʁɑ̃.kil\

Révolution tranquille \ʁe.vɔ.ly.sjɔ̃ tʁɑ̃.kil\ féminin singulier

  1. (Histoire) (Québec) Vaste mouvement de modernisation du Québec survenu dans les années 1960, caractérisé notamment par la laïcisation de la société, le développement de l’État, la prise d’assaut de l’activité économique par les francophones et la montée du nationalisme.
    • À la Grande Noirceur a succédé la Révolution tranquille, moment charnière de notre histoire. — (Le Devoir, 8 août 2012)
    • Au même jour le 22 juin 1960 […], le Québec mettait un terme au règne de l’Union Nationale qui dirigeait la province depuis 1944. C’était aussi le début de [ce] qu’on appelle maintenant la « Révolution tranquille » et la fin de la « Grande Noirceur ». Le premier exemplifie la modernisation du Québec, le second est utilisé pour décrire une période de stagnation ou de retardation pendant le règne de Maurice Duplessis et son Union Nationale. Enfin, c’est ce qu’on essaie de nous faire croire. — (Le Huffington Post Québec, 5 juin 2012)
    • À la veille de la Révolution tranquille de 1960, la situation socioéconomique des francophones reste de beaucoup inférieure à celle des anglophones, tant sur le plan des revenus, de la scolarité, de la propriété que de l’occupation des postes administratifs. — (Jean-Herman Guay, « L’échec d’un mythe », dans Argument, vol. 19, no 2, printemps-été 2017, p. 59)

Apparentés étymologiques modifier

→ voir révolution et tranquille

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • Canada (Shawinigan) : écouter « Révolution tranquille [Prononciation ?] »

Voir aussi modifier