« ruer dans les brancards » : différence entre les versions

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Version du 6 septembre 2012 à 16:55

Français

Étymologie

→ voir ruer et brancard

Locution verbale

ruer dans les brancards \ʁɥe dɑ̃ le bʁɑ̃.kaʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de ruer)

  1. (Sens figuré) Se rebiffer, se rebeller
    • Aussi, de temps en temps, pour rien, pour le plaisir, madame de Brienne était prise du désir d’affirmer son indépendance, et de ruer dans les brancards ; et plus son vieil ami voulait risquer de prudentes observations, plus elle l’envoyait promener avec une véhémence rageuse d’enfant gâté qui veut, quand même, faire des bêtises. — (Richard O’Monroy, La Main aux dames !, C. Lévy, 1904, p. 13)
    • Et c’était cela surtout qui indisposait tous les prétendus savants, gardiens des saines doctrines contre ce plus savant qu’eux. Les uns leur échappent en ruant dans les brancards, et les autres en faisant de ces brancards les barres parallèles d’une gymnastique périlleuse d’où ils bondissent dans l’azur à la façon des danseurs de cordes. — (Albert Lavignac et Lionel de La Laurencie, Encyclopédie de la musique et Dictionnaire du Conservatoire, 2e partie, t. 1, Delagrave, 1925, p. 21)
  2. (Argot) Se dit d’une « femme amoureuse qui, au moment psychologique, se démène furieusement, comme un cheval qui se rebiffe »[1].

Vocabulaire apparenté par le sens

Références

  • [1] Charles Virmaître, Dictionnaire d’argot fin-de-siècle, A. Charles, Paris, 1894, p. 47 et 263. Les brancards, dans l’argot des souteneurs, désignaient les jambes.