« novateur » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ordre chronologique; - Mais, qui est Henri ? (cit. Letartre)
→‎{{S|nom|fr}} : Où est l'illustration de la définition ? On est novateur quand on pose la question « Pourquoi faire ? » et non « Comment faire ? » ?
Ligne 14 :
#* ''C'est qu'en effet Théophraste Renaudot a été un '''novateur''' et un précurseur. Oui, sous Richelieu, [ca. 1650], il a créé en France, outre le journalisme, les bureaux de placement, les monts-de-piété, les bureaux de consultations, appelées par lui consultations charitables, et même il a tenté un essai que notre siècle devait voir se réaliser avec plus ou moins de bonheur, l'essai des Facultés libres''. {{source|''Revue politique et littéraire : revue bleue,'' Bureau des revues, 1883, p. 760}}.
#* ''On ne saurait nier qu'il ne se mêlât à tout cela une certaine antipathie contre le talent et quelque chose de la routine de scolastiques gênés dans leurs vieilles thèses par d’importuns '''novateurs'''.'' {{source|{{smcp|Renan}}, ''Souvenirs d’enfance et de jeunesse'', 1897}}
#* ''Henri « '''novateur''' ». À partir de sa stratégie, Henri ne va plus rien entreprendre comme les autres, car ses choix sont dominés par la question « Pourquoi faire ? » tandis que ses collègues restent confinés aux questions du « Comment faire ?'' » {{source|Pierre {{smcp|Doré}}, Jean-Pierre {{smcp|Letartre}}, Jean-François {{smcp|Royer}}, Jacques {{smcp|Tassi}}, ''Qu'attendez-vous pour entreprendre ? : la réussite des entrepreneurs'', 1999}} .
# ''(Vieilli)'' {{religion|fr}} Penseur, érudit, [[théologien]] qui publie une [[doctrine]] personnelle contraire à la tradition et à la pratique de l’Église.
#* ''Chacun s’est fait à soi-même un tribunal où il s’est rendu l’arbitre de sa croyance : et encore qu’il semble que les '''novateurs''' aient voulu retenir les esprits en les renfermant dans les limites de l’Écriture sainte, comme ce n’a été qu’à condition que chaque fidèle en deviendrait l’interprète, et croirait que le Saint-Esprit lui en dicte l’explication, il n’y a point de particulier qui ne se voie autorisé par cette doctrine à adorer ses inventions, à consacrer ses erreurs, à appeler Dieu tout ce qu’il pense.'' {{source|{{smcp|Bossuet }}, ''Oraison funèbre d’Henriette de France'', 1669}}