« Annexe:Prononciation/occitan » : différence entre les versions

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*Vocalisation presque généralisée de « l » et, plus rarement, de « lh » finaux en [w], qui deviennent « u » dans la graphie<ref name="prov">Graphie et prononciation provençales : ''provençau'' [pʁu.ven.ˈsaw], ''mirau'' [mi.ˈɾaw] ; languedociennes : ''provençal'' [pɾu.βen.ˈsal], ''miralh'' > [mi.ˈɾal].</ref>.
*''lh'' est prononcé [j] dans toutes les positions, y compris normelement en finale ([ʎ] en vivaro-alpin). Ce trait s’étend vers l’ouest en languedocien méridional jusqu’au Biterrois inclus. En finale il est cependant parfois amuï (comme les autres finales), par exemple dans ''[[ferrolh]]'', ''[[pesolh]]'' > [feˈʁu]/[faˈʁu], [peˈzu] en provençal maritime et rhodanien (mais ''[[peolh]]'' > [peˈuj] en niçois).
*Absence des allophones fricatifs (ou approximants) de [b], [d] et [g] (comme en nord-occitan).
*Maintien de l’opposition entre [v] et [b]<ref name="prov"/>
*Chute fréquente de consonnes finales, et notamment des « -s » marqueurs du pluriel (qui réapparaissent néanmoins dans un énoncé devant voyelle > [z]).
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*Entre Marseille, Istres et Aix, ''-in'' > [ẽᵑ] : ''[[matin]]'' > [ma.ˈtẽᵑ]
*Derrière [t͡ʃ] (< ''ch'') ou [d͡ʒ]/[d͡z] (< ''tg''), [e] atone tend à se fermer en [i].
*Tendance au rhotacisme de -l- intervocalique, moins systématique qu'en vivaro-alpin néanmoins.
 
====Niçois====
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Sa caractéristique principale est la chute des dentales intervocaliques latines simples (le groupe vocalique résultant recevant ensuite différents traitements selon les variantes locales : simplification, fermeture de la seconde voyelle en [w] ou insertion d’un [j] intervocalique) : ''chantaa'' ou ''chantaia'' pour ''chantada'' (« chantée »), ''monea'' pour ''moneda'' (« monnaie »), ''bastia'' ou ''bastiá'' pour ''bastida'' (« bâtie »), ''maür'' pour ''madur'' (« mûr »). Le '''t''' final des participes passés masculins y est amuï (comme en provençal moyen) : ''chantà'' (noté ''chantat'' en graphie classique) pour ''chantat'' (« chanté »).
 
''-s'' final marqueur du pluriel est généralement maintenu (il est aspiré [h] dans une partie du vivarais).
 
Comme en niçois, ''a'' final est maintenu [a] entre Gap et Barcelonette ainsi que vers la frontière italienne au nord.
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===Auvergnat===
 
Il n'existe à ce jour aucun travail proposant des règles d'adaptation de la graphie classique à l'ensemble des parlers auvergnats. Les indications ci-dessous sont basées sur une comparaison avec l'occitan moyen et sont susceptibles de varier selon les auteurs.
*Comme en limousin et en vivaro-alpin, l’auvergnat palatalise les consonnes ''k'' et ''g'' devant ''a'' notamment : ''chantar'' (« chanter »), ''jauta'' (« joue »).
*Traces résiduelles de ''r'' battu ou roulé, qui a été largement supplanté par le [ʁ] français dans tout le domaine.