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Gilles Mairet (discussion | contributions)
Gilles MAIRET
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Réponse: Votre attitude est positive et constructive. Je vous informe que la partie "Les deux se rattachent à l’allemand Heim ou à l’anglais home." était présente avant mon intervention. Par conséquent vous pouvez laisser les équivalent des langues scandinaves. A mon avis seule la partie sur Oummat (en arabe) et Am (hébreux) peut être discutée.
{{non signé|90.32.62.5|17 août 2016 à 06:41‎}}
 
==Beurre de cacahouète==
Bonjour mon ami,<br>
Il faut être québécois comme toi pour ignorer complètement l'histoire de l'Europe et de la France. Je suis né en 1945 et j'ai connu cette période (dont, bien sûr, je n'ai qu'un souvenir personnel limité - mais mes parents m'ont souvent raconté la manière dont il vivaient à cette époque : sais-tu ce que sont les '''rutabagas''' et les '''topinambours'''. C'est ce que mes parents mangeaient entre 1941 et 1944 : des sortes de navets ressemblant beaucoup à de la betterave pour les vaches.)<br>
 
Bien sûr que le ''beurre de cacahouète'' était complètement inconnu : on ne communiquait, à l'époque, entre les deux continents, que par des bateaux qui mettaient une semaine à traverser l'océan Atlantique. Du continent Nord-Américain on ne savait rien ici, ou très peu de choses. Bien entendu, les produits américains ou canadiens étaient complètement inconnus - mais pourquoi aurait-on cherché ailleurs alors qu'on avait chez nous tout ce qu'on aime - et que la France et Paris se considéraient alors comme le centre du monde civilisé - ce qu'alors ils étaient d'ailleurs effectivement.<br>
 
Sais-tu que le "beurre de cacahouète" demeure ici un produit complètement inconnu de la majorité de la population, très peu consommé et qu'on ne trouve que dans les grands supermarchés ou dans les hypermarchés au rayon des produits exotiques (et c'est pareil dans le reste de l'Europe - il est impossible de trouver du beurre de cacahouète en Tchéquie, en Pologne ou même en Espagne ; en France, on n'en trouve guère qu'à Paris - habitant Paris, je n'en consomme pas, bien qu'ayant été trois fois aux E.U. et deux fois au Québec : je ne trouve pas cela vraiment très génial et beaucoup trop calorique - ce qui justifie son importation massive par les Américains après la Seconde Guerre mondiale. Une amie à moi a immigré au Québec, elle est maintenant cadre chez Desjardins. Son fils a passé ses années de 6 ans à 20 ans à Montréal ou il a fait ses études jusqu'à l'Université McGuill ; il retournait chaque année chez ses grands parents à Bordeaux ; à l'âge de vingt-deux ans, il a décidé de revenir définitivement en France, car, dit-il, la vie y est beaucoup plus agréable et, en particulier, la nourriture infiniment meilleure).<br>
 
Dans mon enfance, dans les années 1950, il n'y avait ni réfrigérateur, ni machine à laver, ni téléphone, ni télévision - qui n'est apparue chez mes parents qu'en 1968, j'avais 22 ans, - mais il y avait une radio. Dans les années 1960, l'Europe est sortie des ruines de la guerre ; la France a retrouvé en 1962 (1962 !) son niveau de production de 1913 (juste avant deux Guerres mondiales). Le niveau de vie a été multiplié par 5 ou 10 en quelques années : c'est ce qu'on appelle en France les ''Trente Glorieuses'' : trente années de croissance extraordinaire entre 1950 et 1980 - comme en Chine dans les années récentes - (mais cela a été la même chose en Allemagne, en Italie, en Grande Bretagne, dans le Benelux - Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, etc.)
 
<br>Dans mon enfance, en allant à l'école, je voyais un carriole à cheval livrer le lait à la crémerie ; mais notre quartier comportait six salles de cinéma à moins d'un quart d'heure à pied. Je te joins une photo de moi, lorsque j'avais sept ans, à l'école communale, en 1953 :<br>
 
Texte provisoire non terminé, ne pas modifier SVP - il est ici 0h32 (CET). Je termine ce soir.