« élévation » : différence entre les versions

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# [[action|Action]] d’[[élever]], de s’élever ou [[résultat]] de cette action.
#* ''La multitude mélangée stationnait sur de grands talus de gazon préparés à cet effet, ce qui, avec l’aide de l’'''élévation''' naturelle du terrain, la mettait à même de dominer les galeries et de jouir d’une belle vue sur la lice.'' {{source|{{Citation/Walter Scott/Ivanhoé/1820}}}}
#* ''Plus tard, par une méthode déjà plus délicate, j’inscrivais les phases d’'''élévation''' et d’abaissement des ailes d’un oiseau qui vole, la trajectoire décrite dans l’espace par la pointe de l’aile, les changements du plan alaire, les oscillations du corps dans leurs rapports avec les mouvements du vol.'' {{source|{{w|Étienne-Jules Marey}}, ''[[s:Le Fusil photographique|Le Fusil photographique]]'', dans ''La Nature - Revue des sciences'', 1882, page 326, 1882}}
# {{figuré|fr}} [[grandeur|Grandeur]] d’âme, [[noblesse]] de [[sentiment]]s, grandeur dans les [[conception]]s.
#* ''On ne peut qu’admirer la grande '''élévation''' de ses sentiments, de ses pensées.''
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# {{christianisme|fr}} Moment de la messe où le prêtre élève l’hostie.
#* ''Le lundi, 7 février 1859, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes), M. le curé célébrait la Messe. Comme il se relevait de la dernière génuflexion que fait le prêtre après l’'''Élévation''', ses yeux furent attirés vers l’Hostie consacrée par un éclat singulier, et, à la place de cette hostie, il vit comme une petite patène d’or dont le rayonnement était merveilleux.'' {{source|''Les hosties sanglantes de [[Vrigne-aux-Bois]] (Ardennes): trois lettres de M. l'Abbé Jules Morel'', Paris & Tournai : chez H. Casterman, s.d. (peu après 1859)}}
#* ''Un dimanche, à l'église, elle se mit à gesticuler, à parler haut, dans le grand et religieux silence de l’'''élévation'''. Puis, comme frappée de folie subite, elle traversa la nef en se retenant aux chaises et aux bancs, […].'' {{source|{{w|Jules Mary}}, ''La Pocharde'', 1898, chap. 1, Paris : chez H. Geoffroy, 1904-1905, p.page 10}}
#* ''— Un chien qui est un modèle de tenue ! Un chien qui se lève et s’assied en même temps que tous vos fidèles !<br
/>— Ma chère madame, tout cela est vrai. N’empêche que dimanche dernier il a grondé pendant l’'''élévation''' !<br
/>— Mais certainement, il a grondé pendant l’'''élévation''' ! Je voudrais bien voir qu’il n’ait pas grondé pendant l’'''élévation''' ! Un chien que j’ai dressé moi-même pour la garde et qui doit aboyer dès qu’il entend une sonnette !'' {{source|{{nom w pc||Colette}}, ''La maison de Claudine'', Hachette, 1922, coll.réédition Le Livre de Poche, 1960, page 105.}}
#* ''Rajeuni, retourné à ses farces d’apprenti, il en oubliait l’heure que lui rappela, à coups espacés, le petit branle de l’'''élévation'''.'' {{source|{{w|Hervé Bazin}}, ''Chapeau bas'', Seuil, 1963, Livre de Poche, page 34}}
# {{vieilli|fr}} {{figuré|fr}} [[mouvement|Mouvements]] de ferveur religieuse. Se dit aussi de [[certain]]es [[prière]]s qui [[entretenir|entretiennent]] cette ferveur.
#* ''L’'''élévation''' des âmes.''