Français modifier

Étymologie modifier

(1442) Dérivé du latin abbreviare.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin abréviatif
\a.bʁe.vja.tif\

abréviatifs
\a.bʁe.vja.tif\
Féminin abréviative
\a.bʁe.vja.tiv\
abréviatives
\a.bʁe.vja.tiv\

abréviatif \a.bʁe.vja.tif\

  1. Qui abrège.
    • Ne vaudrait-il pas mieux diriger cette ligne de Corbeil par Fontainebleau-Ville à travers la forêt à Bouron vers Nemours de façon à y dévier tout le trafic de la ligne du Bourbonnais et réserver l'ancienne au trafic de la Bourgogne et à celui de la nouvelle ligne abréviative que nous réclamons sur Lyon par le Morvan. — (Benoît Malon, Georges François Renard, Gustave Rouanet)
    • Redillon. — Pluplu,… abréviatif de Pluchette.
      Lucienne. — Délicieux !
      — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
    • Mais la nouvelle Parisienne, usant, comme une élégante, d’abréviatifs, mais vulgaires, elle disait que la semaine qu’elle devrait aller passer à Combray lui semblerait bien longue sans avoir seulement L’Intran. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, Éditions Grasset & Fasquelle, Paris, 1913)
    • Il est de très mauvais goût de désigner l’adjudant sous le nom de chien de quartier. Entre gens bien élevés, on lui applique l’abréviatif juteux. — (Lazare Sainean, L’argot des tranchées, E. de Boccard, Paris, 1915, page 108)
    • Ainsi, on recourt à une sorte de langage documentaire abréviatif : les mots vides disparaissent, ainsi que les verbes, parce que trop impliqués à la fois par le sujet et par le prédicat. — (François Dagognet, Le nombre et le lieu, 1984)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Références modifier