Français modifier

Étymologie modifier

Nom donné au début du XIXe siècle aux acides donnant un faible dégagement d’hydrogène lorsqu'on y plongeait du fer ou du zinc.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
acide faible acides faibles
\a.sid fɛbl\

acide faible \a.sid fɛbl\ masculin

  1. (Chimie) Acide qui ne libère que difficilement son proton.
    • Jusqu’aux années 1750, ce sont surtout des acides faibles, et souvent organiques, qui sont employés : leur pouvoir corrosif est léger, les opérations sont lentes, l’agression des corps et de l’environnement reste modérée. — (Jarrige, François, et Thomas Le Roux. « Chapitre II. Les nouvelles alchimies polluantes », La Contamination du monde. Une histoire des pollutions à l'âge industriel, sous la direction de Jarrige François, Le Roux Thomas. Le Seuil, 2017, pp. 50-76.)
    • En réagissant avec l’eau, le dioxyde de carbone atmosphérique forme de petites quantités d’acide carbonique (H2CO3). S’il pleut, cet acide faible parvient au sol. Au contact des roches silicatées, l’acide carbonique dissout partiellement les minéraux primaires dont ils sont formés, tels le mica (silicates d’aluminium et de potassium en feuillets) et le feldspath (des aluminosilicates de sodium, de potassium et de calcium, qui constituent les minéraux les plus fréquents sur Terre). — (von Blanckenburg, Friedhelm. « L’altération des roches, thermostat de la Terre », Pour la Science, vol. 522-, no. 4, 2021, pp. 64-73.)

Antonymes modifier

Hyperonymes modifier

Hyponymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier