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Les afro-américanistes ont ainsi toujours dû se confronter à la transnationalisation de ces cultures, à leur « hybridité » ou « créolisation », pour reprendre les termes les plus utilisés aujourd’hui (Capone 2004).— (Stefania Capone, Repenser les « Amériques noires ». Nouvelles perspectives de la recherche afro-américaniste, Journal de la Société des américanistes, 2005.)
Le domaine afro-américaniste a donc été construit sur une hantise : celle des origines africaines, d’un lien direct avec un territoire – l’Afrique – et avec une culture originelle. Le passé africain devient ainsi une métaphore, à la fois temporelle et spatiale, qui permet de penser un champ – l’afro-américain – dont le principal opérateur classificatoire est, sans aucun doute, l’Afrique.— (Stefania Capone, Repenser les « Amériques noires ». Nouvelles perspectives de la recherche afro-américaniste, Journal de la Société des américanistes, 2005.)