Étymologie

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Du latin iacta alea est[1], phrase attribuée par Suétone à Jules César lors du franchissement du Rubicon en 49 avant J.-C.
L’inversion des mots par rapport à la citation latine correspond à la logique grammaticale française sujet-verbe. On note parfois une francisation poussée en aléa jacta est.
Voyez alea (« jeu de hasard, jeu de dés, dé ») et iacere (« jeter ») ; littéralement : «Le dé est jeté».

Locution-phrase

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alea jacta est \a.le.a ʒak.ta ɛst\ ou \a.le.a jak.ta ɛst\

  1. Le sort en est jeté.
    • ... et me livrais à toute une mimique d’hésitation, avant que, prononçant mon alea jacta est ! sous la forme plus moderne de : Allons-y ! je fis tinter la sonnerie, qui, du coup, arrêta les palpitations inutiles. — (Émile Goudeau, Patrick Ramseyer, Léo Trézenik, Dix ans de bohème, 2000)
    • Alea jacta est. Le dé était jeté ! À partir du jour où l’Assemblée abandonna le droit de nommer le président de la République, l’attention du pays se détourna d’elle et de ses débats. — (Daniel Stern, Histoire de la révolution de 1848, 1853)

Prononciation

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Voir aussi

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Références

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