Français modifier

Étymologie modifier

Du grec ancien ἄσθμα, ásthma, via le latin asthma.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
asthme asthmes
\asm\

asthme \asm\ masculin

  1. (Médecine)(Nosologie) Inflammation chronique et évolutive des bronches, entraînant une bronchoconstriction et une gêne respiratoire à l'expiration.
    • Le Marquis.– Mon médecin est un âne… il me soigne pour un asthme(Avec colère.) Un asthme !… C’est un cure-dent que j’ai avalé il y a quatre ans… il m’est resté dans le pharynx… Quand le temps change, il remue, et ça me fait tousser. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
    • Bakounine nous tendit les deux mains et, respirant difficilement, à cause de son asthme, se leva et se mit à s’habiller. — (Vladimir Debagori-Mokrievitch, Souvenirs sur Bakounine, traduits par Marie Stromberg, La Revue blanche, 1895)
    • Il arriva par le train du soir, passa la nuit dans un nuage de fumée de cigarettes Espic — car il souffrait alors d’une crise d’asthme — et repartit le lendemain matin, déclarant que rien n’égalait la Loire en suavité et en magnificence. Ce passage d’un météore souffreteux n’en laissait pas moins une traînée de lumière et je crois de bonne foi notre cher Proust, par excès d’activité intellectuelle, phosphorescent. — (Léon Daudet, ‘’Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux’’, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, pages 333-334)
    • L’asthme qui, depuis quelques années, m’avait laissé en paix, reparut brusquement, et j’en voyais trop les raisons. Et tandis qu’on imaginait que j’étais très fier de mon asthme pour des raisons littéraires (alors qu’on n’imaginait rien du tout), je m’éveillais maintenant vers trois heures, et une nuit traversée d’un bond était devenue un exploit, un rêve ancien, qui, sans doute, n’arriverait plus de longtemps. — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, pages 89-90)
    • — C’est pas une cigarette qui peut faire du mal. Tu sais bien que si Papa tousse, c’est à cause de son asthme. — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
    • En dégageant de l’histamine, ils provoquent des céphalées, voire, selon les allergologues, des rhinorrhées, des éternuements, des démangeaisons, de l’urticaire, des douleurs abdominales et même, pour les plus sensibles, de l’asthme — (« Sulfites : Ça sulfite comme ça », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 77)

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier