attendre avec une brique et un fanal

Étymologie

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La brique, considérée comme un projectile, symbolise le mécontentement de celui ou ceux qui attendent, et le fanal fait référence à l’époque où chacun devait se déplacer avec son propre fanal, sorte de grosse lanterne de l’époque. Il évoque le retour d’un marin qui croiserait des riverains au beau milieu de la nuit.
Selon d’autres sources, probablement canadiennes, l’expression avait un sens mélioratif. En effet, elle aurait eu le sens d’attendre quelqu'un avec bienveillance. C’est qu’elle daterait de l’époque des carrioles, où on chauffait des briques pour garder les pieds au chaud en hiver, et le fanal parce qu’il n’y avait pas de lampadaires ![1][2]

Locution verbale

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attendre avec une brique et un fanal \a.tɑ̃.dʁ‿a.vɛ.k‿yn bʁi.k‿e œ̃ fa.nal\ (se conjugue → voir la conjugaison de attendre)

  1. Se préparer à faire un mauvais accueil à quelqu’un qu’on attend impatiemment.
    • Ah ! Vous, il y a longtemps que je vous vois venir du coin de l’œil. Vous allez me parler du bon Dieu et de ses commandements, avec des péchés gros comme le bras au bout : vous pouvez y aller, mais je vous préviens que je vous attends avec une brique et un fanal ! — (Gratien Gélinas, Tit-Coq, 1968, Montréal, Les Éditions de l'Homme, page. 183)

Prononciation

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  • France (Lyon) : écouter « attendre avec une brique et un fanal [Prononciation ?] »
  • France (Vosges) : écouter « attendre avec une brique et un fanal [Prononciation ?] »
  • France (Lyon) : écouter « attendre avec une brique et un fanal [Prononciation ?] »

Références

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