au débotté
Étymologie
modifierLocution adverbiale
modifierau débotté \o de.bɔ.te\
- À l’improviste.
Le gentleman manque en France ; voyez tous ces gros personnages, fonctionnaires et propriétaires, qui viennent au débotté nous solliciter pour leurs fils, demandant qu’on prive autrui d’une place pour la leur donner.
— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)L’ancienne journaliste de Charlie Hebdo ne sort plus sans escorte, elle ne peut plus redescendre au débotté parce qu’elle a oublié le pain, ni réserver de table à son nom au restaurant, encore moins s’asseoir à ladite table si c’est en terrasse.
— (Henri Seckel, Zineb El Rhazoui, une journaliste dans la ligne de mire depuis « Charlie Hebdo », Le Monde. Mis en ligne le 12 février 2019)C’est quelqu’un qui est capable de vous déclamer le grand monologue de Richard III, comme ça, au débotté.
— (Emmanuelle Devos, Emmanuelle Devos : « Le théâtre est une recherche du temps perdu », Le Monde. Mis en ligne le 6 novembre 2017)Il inventa un prétexte au débotté.
— (Ken Follett, Une colonne de feu, 2017, page 24)
Variantes orthographiques
modifierVariantes
modifierTraductions
modifier- Anglais : impromptu (en)
- Croate : nepripremljeno (hr)
Prononciation
modifier- \o de.bɔ.te\
- Lyon (France) : écouter « au débotté [Prononciation ?] »