Voir aussi : Barathre

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) antonomase de Barathre.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
barathre barathres
\ba.ʁatʁ\

barathre \ba.ʁatʁ\ masculin

  1. (Antiquité) Précipice où l'on jetait les criminels à Athènes.
  2. (Sens figuré)
  3. (Généralement) Lieu de supplice.
    • Dès son berceau, l’État s’emparait de l’enfant. Après examen des physiologues officiels, les infirmes, les tarés, les dégénérés, les fils d’artistes ou d’alcooliques étaient jetés au barathre. Les sains, au contraire, dès qu’on avait mesuré leurs cerveaux, sondé leurs reins, jaugé leurs facultés, étaient envoyés dans les écoles spéciales où l’on s’appliquait à les développer. — (Antoine Sallès, Émile Leroudier, Charles Sénard, Charles Fénestrier, Tristan II Audebert, Joseph Gravier., Lyon en l'an 2000, 1911, page 24)
  4. (Sens figuré) Lieu de souffrance.
    • Les aventuriers du monde entier ont pu, depuis dix ans, venir s’engouffrer dans le barathre californien. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, collection Le Livre de Poche, page 42)
  5. (Familier) (Sexualité) Sexe féminin large.
    • Ce sont les pieds petits, ronds et courts, qui seuls indiquent un barathre… Et qu’on ne l’oublie pas : ce sont les barathres qui facilitent la jouissance à la jeunesse nouvellement pubère. — (Monsieur_Nicolas/Première_époque/Texte#cite_note-p92-23, 1796, bibliothèque de la Pléiade, Tome 1, page 47)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier