biquer
Étymologie
modifierVerbe
modifierbiquer \bi.ke\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Franco-provençal) Embrasser, donner un baiser.
On va se retrouver dans la même école, à la rentrée. Donc, c'est en tout cas ce que prétend Claude ; sur les trois, il y en a deux qu'on peut biquer assez facilement ; mais la troisième, Rose, ne veut rien savoir.
— (Maurice Bouchet, La Pierre au mercier, Éd. de Borée, 2018)
- (Franco-provençal) (Intransitif) et (Transitif) Coïter, s’accoupler, prendre sexuellement.
C’est Claudius Brodequin qui a biqué la petite Rose Bivaque, si gentillette.
— (Gabriel Chevallier, Clochemerle, 1934)
- (Belgique) Rebiquer.
- (Suisse) Manquer volontairement, en parlant d'un cours scolaire. En France on dit plutôt sécher un cours.
Par exemple pour le mot qui désigne le fait de ne pas aller à l'école, les réponses possibles sont «cougner», «biquer», «courber», «gatter», «sécher» ou «schwentzer».
— (Jérémie Fonjallaz, Dis-moi comment tu parles et je te dirai d’où tu viens, article du 25 Mai 2014 n, La Liberté.)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « biquer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « biquer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « biquer [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Voir aussi
modifier- Le sens du mot bec au Québec, par exemple.