Français modifier

Étymologie modifier

Du latin bombilare (« bourdonner (en parlant des abeilles) »)[1], du grec ancien βόμβος, bómbos (« bourdonnement »)[2], d’origine onomatopéique indo-européenne *bub-, bumb- → voir bubullimë, (« tonnerre ») en albanais, bumblebee (« bourdon ») en anglais, бубен, búben, (« tambourin ») en russe.

Verbe modifier

bombiller \bɔ̃.bi.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Bourdonner.
    • Les mouches à charogne, de grosses voumas bleues, vertes et noires, bombillaient sur la plaie tuméfiée et suintante qu’il leur offrait et s’y gobergeaient de sérosités. — (René Maran, Batouala, Albin Michel, Paris, 1921)
    • Dès que je t’aperçus, le courant de glace se remit à gronder, la mer à mugir, les bourdons à bombiller, et le silence avait disparu. — (Katja Kettu, La sage-femme, traduction de Sébastien Cagnoli, Actes Sud, 2014)
    • Elle avait entendu entendu le sifflement des avions au-dessus d’elle, ce bruit qui démolissait les nerfs, comme lorsqu’un moustique ne cesse de bombiller et grésiller. — (Hans Fallada, Seul dans Berlin, traduction de Laurence Courtois, Denoël, 2014)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. « bombiller », dans Félix GaffiotDictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
  2. Anatole BaillyAbrégé du dictionnaire grec-français, Hachette, 1901 → consulter cet ouvrage