Étymologie

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(Date à préciser) Dénominal de brevet.

breveter \bʁəv.te\ ou \bʁɛv.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Octroyer un brevet de capacité.
    • Attendu qu'il est établi que, dans le courant du mois d'août 1856, Sonier, berger à Fontenelle, commune d’Antheny, s'étant adressé au prévenu pour le consulter au sujet d'une maladie dont il était atteint, celui-ci lui a dit mensongèrement qu'il était médecin et qu'il avait été breveté par l'Empereur; […].  (« Du 22 janvier 1857, arrêt C. Metz, ch. correctionnelle », dans le Journal du palais, année 1857, Paris, 1857, p. 1002)
  2. Enregistrer un brevet pour protéger une invention, une marque, etc.
    • Les philosophes […] estiment que, seuls, les sentiments brevetés par les Universités ont le droit de se manifester dans la poésie.  (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 338)
    • Après de longs mois, voire même des années d'attente, la sentence est tombée : il est désormais possible de breveter des variétés de tomates et de brocolis sélectionnées de manière conventionnelle, ne présentant aucune invention particulière.  (L’Europe permet désormais aux multinationales de breveter les gènes de toutes les espèces vivantes, site terresacree.org, 22 juin 2018)
    • Dans cette optique, j’ai proposé à Virginia Hessler, pour conforter sa nouvelle image écoresponsable, la présidence d’honneur du Comité mondial que je suis en train de mettre sur pied, en vue d’obtenir l’interdiction totale de breveter le vivant.  (Didier van Cauwelaert, Double identité, Albin Michel, 2012)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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