Français modifier

Étymologie modifier

(1601) Composé de coup et de blanc.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
coup blanc coups blancs
\ku blɑ̃\

coup blanc \ku blɑ̃\ masculin

  1. (Désuet) (Très rare) Coup nul, qui ne rapporte aucun avantage, au jeu de quilles (quand on n'en abat aucune) et à quelques jeux de cartes et de dés.
    • L’allée de ce jeu doit estre longue et droite,
      Sans fossez ou caots, et qui responde bien ;
      Car si le lieu est sourd, la boule ne fait rien ;
      Mais surtout que l’entrée en soit un peu estroite.

      Si elle estoit trop large, on verroit que la boule,
      Au lieu d’aller le droit, gauchiroit à ses rangs,
      Voire que quelquefois on feroit des coups blancs,
      A la honte et regret de celuy qui la roule.
      — (Le second livre de la muse folastre, Paris, 1601, « Le jeu de quilles », page 31)
    • Il n’en est pas de même quand les trois mains se séparent tout à fait, & sont prises par trois Joueurs differens ; chacun d’eux ne tire rien, & le partage égal qui arrive souvent, quand la societé des Joueurs est grande, s’appelle Coup blanc. — (Mercure galant, Lyon, octobre 1691, « Le jeu des changemens », page 107)
    • Si on fait un coup-blanc , c’est-à-dire si aucun des six dés ne marque, ce qui est assez ordinaire, on met un jeton à la masse, & le dé passe au voisin à droite. — (Louis de Jaucourt, Jeu de la ferme avec des dés dans L’Encyclopédie, volume VI, 1756, page 516)

Dérivés modifier

Traductions modifier