Français modifier

Étymologie modifier

De colique, avec le préfixe dé-.

Verbe modifier

décoliquer \de.kɔ.li.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Arrêter la colique.
    • Et refaire l’anatomie, c’est vaincre le déterminisme, la fatalité judéo-chrétienne de la séparation, c’est retourner à l’endroit, au delà du piège deux fois millénaire du corps et du langage articulés (divisés en parties, hiérarchisés, métaphysiqués), le reconstruire, lui enlever organes et Dieu, l’émasculer, « faire sans Dieu régner la santé », le décoliquer, lui rendre sa danse, son délire, qui est la réincarnation de ses gestes (« cé des histoires à première vue/c’est une utopie/mais commence d’abord à danser bougre de singe/espèce de sale macaque européen que tu es/et qu’a jamais appris à lever le pied »), le guérir de l’esprit et du corps démembré, de la représentation spiritualiste-sexuelle qui est la vraie privation du corps, l’envers, la longue histoire de la névrose : (…) — (Jacques Sojcher, La démarche poétique, 1976)
    • Igor a l'air décoliqué depuis que sa mère a cessé tout produit laitier. — (site forum.doctissimo.fr)
    • Je me redresse, me décolique la rifouille. — (San-Antonio, Les vacances de Bérurier)

Antonymes modifier

Traductions modifier