Étymologie

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(Date à préciser) Du latin decursus course rapide en descente »).

Nom commun

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Invariable
décours
\de.kuʁ\

décours \de.kuʁ\ masculin

  1. (Vieilli) Décroissement de la lune.
    • Pendant le décours de la lune, les bûcherons s’occupent à déhoupper les arbres, à faire des bourrées, scier les tiges dans les longueurs qu’on les veut, former leurs chantiers de bois de chauffage, et fendre les culées ; en même temps, les scieurs de long et les charpentiers débitent les pièces ainsi coupées et préparées par les bûcherons.  (Louis-Gervais Delamarre, Traité pratique de la culture des pins à grandes dimensions, 1831)
  2. (Par analogie) (Vieilli) (Médecine) Déclin d’une maladie ; fin d’un traitement.
    • Illustration à l’Institut Bergonié de Bordeaux. Même avant la pandémie, les patientes atteintes d’un cancer du sein pouvaient y bénéficier d’un suivi à distance, que ce soit au décours d’une chimiothérapie (par téléconsultation) ou avant et après une intervention chirurgicale (par une application sur smartphone).  (Florence Rosier, Covid-19 : l’essor fulgurant de la télémédecine, Le Monde. Mis en ligne le 20 octobre 2020)
    • La fièvre était en son décours.
  3. (Sens figuré) Déclin, vers la fin.
    • Aujourd’hui, il en est de Versailles comme de certaines stations fastueuses, désertes en automne, au décours de l’année.  (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 13)

Traductions

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Prononciation

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Paronymes

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Anagrammes

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Références

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