Français modifier

Étymologie modifier

De fleur, avec le préfixe dé-.

Verbe modifier

défleurer \de.flœ.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Parfumerie) Enlever les fleurs du châssis après l’enfleurage (transfert du parfum des fleurs dans la graisse).
    • Tous les huit jours, afin de renouveler la surface de contact de la graisse, on trace des traits à l’aide d’une fourchette en bois à larges dents, et recommence à enfleurer et défleurer pendant huit jours. — (Éliane Perrin, L’âge d’or de la parfumerie à Grasse, 1996, page 34)
  2. Enlever le meilleur de.
    • Dans la funeste supposition d’un démembrement du muséum de Rome, il est probable qu’on s’attacherait à défleurer ses collections, qu’on emporterait au risque de les briser de nouveau, les plus belles et les principales statues. — (Antoine-Chrysostome Quatremère de Quincy, Édouard Pommier, Lettres à Miranda sur le déplacement des monuments de l’art de l’Italie, 1989, page 112)
  3. Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • Lorsque l’on finit ces gâteaux, il faut avoir soin de ne pas défleurer le glacé du dessus ; car si le gâteau ne présentait pas un aspect bien net, malgré sa bonne qualité, il ne serait pas apprécié des vrais amateurs de pâtisserie, qui la jugent d’abord à sa bonne mine. — (Jules Gouffé, Le livre de pâtisserie, 1873, page 353)
    • Les travaux des femmes y sont légers : effeuiller la vigne pour laisser passer le soleil, éclaircir les grappes en détachant les grains avariés, couper le fruit sans le défleurer, et, lorsque vient le moment de la vente, préparer la fougère qui doit envelopper et parfumer le raisin. — (Louis-Aimé Martin, Éducation des mères de famille, 1834, page 349)
  4. Déflorer.
    • Madame, votre majesté veut défleurer mon sermon. — (M. Fs. Barrière, Bibliothèque des mémoires relatifs à l’histoire de France, tome XXIII, 1860, page 273)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier