Français modifier

Étymologie modifier

De encapuciné, avec le préfixe dés-.

Verbe modifier

désencapuciner \de.zɑ̃.ka.py.si.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Débarrasser de l’influence des capucins.
    • Voilà pour le clergé séculier, quant au clergé régulier, on s’apercevra ce jour-là, que, sous prétexte de désencapuciner la France et son armée, on a introduit de force dans les cadres de cette dernière, 15 à 20,000 sous-officiers, moines et frères des écoles chrétiennes, défroqués pour la durée de la guerre et chargés d’un fusil que leur conscience ne leur permet pas de diriger contre leurs semblables. — (Jean Maximilien Lamarque, ‎Francois Nicolas baron Fririon, Le Spectateur militaire, 1890, page 147)
    • Mais ce brave citoyen désencapuciné n’a pas encore compris. Il déclare la faillite des religions, tout comme M. Brunetière a déclaré la faillite de la science. — (Revue internationale des sociétés secrètes, 5 avril 1913)
    • Pour le poète, selon l’autre tradition qui est féodale, la Croisade est œuvre française, et monarchique. D’un roi désencapuciné, et si Louis IX a toute l'admiration de Rutebeuf, c'est sans son cortège de religieux mendiants, grands collecteurs de beaux deniers de par tout le royaume, mais qu’ils n’emploient pas à leur destination sainte, si, comme le martèle avec indignation le poète, « Dieu reste là-bas tout nu ». — (Paul Alphandéry, ‎Alphonse Dupront, La Chrétienté et l’idée de croisade, 2014)

Antonymes modifier

Traductions modifier