Français modifier

Étymologie modifier

Mot dérivé de déshabiller, avec le suffixe -ement

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
déshabillement déshabillements
\de.za.bi.jə.mɑ̃\
ou \de.za.bij.mɑ̃\

déshabillement \de.za.bi.jə.mɑ̃\ ou \de.za.bij.mɑ̃\ masculin

  1. (Plus rare) Déshabillage.
    • Les recherches auxquelles nous nous sommes livré depuis lors, nous ont démontré que la mort debout , le déshabillement et la production d'images photographiques, sont des phénomènes qui accompagnent assez souvent la fulmination. — (Jean-Christian-Marc-François-Joseph Boudin, « Histoire physique et médicale de la foudre, et de ses effets sur l'homme, les animaux, les plantes, les édifices, les navires », dans Annales d'hygiène publique et de médecine légale, 2e série, tome 2, Paris : chez J.-P. Baillière, juillet 1854, p. 416)
    • Il est vrai aussi que les situations de timidité ou de pudeur sont fréquentes dans les relations entre les sexes. On sait la relation entre le nu et la pudeur, le déshabillement et la gêne. — (Frederik Jacobus Johannes Buytendijk, Attitudes et mouvements: étude fonctionnelle du mouvement humain, traduit du néerlandais par Louis van Haecht, Éditions Desclée de Brouwer, 1957)
    • La violence sexuelle sous diverses formes (viol, déshabillement forcé, grossesse ou avortement forcé, esclavage sexuel), a ainsi représenté une technique répressive privilégiée dès lors qu'il s'agissait d'une femme. — (Camille Boutron, Femmes en armes : Itinéraires de combattantes au Pérou (1980-2010), chap. 6, Presses universitaires de Rennes, 2019, p. 169)
    • Si par hasard il en restait encore quelque dernier sentiment, il s'affaiblissait de plus en plus dans la promiscuité des bains publics et disparaissait sans retour dans les déshabillements éhontés […]. — (Édélestand du Méril, Histoire de la comédie ancienne, tome 1, 1864, Paris : chez Didier & Cie, 1869, p. 337)
  2. (Vieilli) (Arboriculture) Écorçage jusqu'au cambium.
    • Cependant, en ce dernier cas, sa marche est beaucoup plus lente, à moins que, par sa maladresse, l'ouvrier n'ait complètement déshabillé l'arbre. On comprend, en effet, que tout un côté étant frappé à la fois, deux déshabillements complets doivent amener la perte de l'arbre. — (Gustave Davin, Le Chêne-liège : sa culture, sa maladie dans le Var, Toulon : chez A. Isnard, 1882, p. 27)

Traductions modifier