Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Dérivé de distraire, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
distrayable distrayables
\dis.tʁɛ.jabl\

distrayable \dis.tʁɛ.jabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Que l’on peut distraire.
    • L’intérêt des affaires publiques est encore quelque chose pour moi ; je suis donc distrayable. Mais, nécessairement, c’est court, cela s’évanouit avec ces entretiens. — (Ernest Daudet, Une vie d’ambassadrice au siècle dernier - La princesse de Lieven, Librairie Plon, Paris, 1910, page 204)
    • S’il s'agissait d’une souffrance morale, la mélancolie pourrait être distraite « par ces légers plaisirs qui font aimer la vie » ; moi je ne suis pas distrayable. — (Marie Lenéru, Journal, Éditions G. Crès, Paris, 1922)
    • Le fait primitif reste à la fois existence et connaissance, mais, existence d’une connaissance, il n’est jamais isolable comme élément d’un tout et, connaissance d’une existence, il n’est jamais distrayable d’un savoir mêlé de volonté. — (André Robinet, La Philosophie française, Que sais-je?, Presses Universitaires de France, 1966, page 93)

Quasi-synonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 151.