Français modifier

Étymologie modifier

(1892) Mot créé par le médecin français Georges Saint-Paul, à partir du préfixe endo-, du grec ancien ἔνδον, éndon (« dans »), et du grec ancien φάσις, phásis (« expression, parole »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
endophasie endophasies
\ɑ̃.dɔ.fa.zi\

endophasie \ɑ̃.dɔ.fa.zi\ féminin

  1. (Didactique) Manifestation du langage humain qui n’est perceptible que par le locuteur lui-même.
    • De quelque façon qu’on la conçoive, l’endophasie s’inscrit dans la parole plutôt que dans la langue. — (Gabriel Bergougnioux, Les trois sources de la théorie de l’endophasie : phonologie, psychologie et clinique, dans la revue Histoire Épistémologie Langage, 32/2, 2010, page 10)
    • Tenter de comprendre en savant ce phénomène de la parole intérieure, de l’endophasie comme on dit, c’est affronter les problèmes centraux de la linguistique en privilégiant l’écoute. — (Jean-Claude Chevalier, La parole intérieure, dans la revue Modèles linguistiques n°3, 2010, page 123)
    • Ne se limitant pas au monologue intérieur, l’endophasie nous dit Hélène Lœvenbruck est "du langage sous des formes parfois différentes de celles qu’on peut avoir lorsqu’on parle à voix haute". L’endophasie n’est ainsi rien d’anormal a priori. Selon Hélène Loevenbruck, "c’est une particularité de l’être humain d’avoir cette conversation interne". Cependant, ajoute-t-elle, parfois, "ça peut dérailler". Il est des cas où l’endophasie devient un symptôme de troubles. — (Olivia Gesbert et Hélène Lœvenbruck, Petite voix intérieure : qui me parle ?, émission La Grande table, www.radiofrance.fr/franceculture, 12 mai 2022)

Dérivés modifier

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Voir aussi modifier