Français modifier

Étymologie modifier

(1853) Dérivé de dur, avec le préfixe extra-.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin extra-dur
\ɛk.stʁa.dyʁ\

extra-durs
\ɛk.stʁa.dyʁ\
Féminin extra-dure
\ɛk.stʁa.dyʁ\
extra-dures
\ɛk.stʁa.dyʁ\

extra-dur \ɛk.stʁa.dyʁ\

  1. Qualifie une matière particulièrement dure.
    • Entre autres, il m’apporta un jour une boule de verre bleu extra-dur, grosse comme une pomme, avec une grande goutte de mercure emprisonnée dedans. A la plus légère secousse, la goutte s’éparpillait en mille petites billes frémissantes, et je ne me lassais pas de la retourner entre mes doigts, fascinée par cette perpétuelle agitation. — (Svetlana Delmotte, Quand neigera-t-il à Paris ?, Robert Laffont, 1975, page 191)
    • La bruyère peut vivre près de trente à quarante ans et donner une souche dont le bois extra-dur est utilisé pour fabriquer des piptes. — (Fabrice Bardeau, La pharmacie du Bon Dieu, Éditions Lanore, 1977, pages 70-71)
  2. (En particulier) Qualifie un acier hautement résistant, dont la teneur en carbone, selon les normes actuelles, varie de 0,75% à 1,2% et dont la résistance à la traction est supérieure à 750 mégapascals.
    • Une structure si exposée, si grande, il n’y a pas, à mon avis, d’autre moyen sérieux de la concevoir que de la rendre analogue à un haut pylône de relais de télévision, par exemple, c’est-à-dire haubané. Elle est posée sur une rotule, une bille d’acier extra-dur, grosse comme les deux poings, ce qui est satisfaisant pour l’esprit, je trouve. — (Michel Bataille, Soleil secret, R. Julliard, 1974, page 278)

Variantes modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier