Latin modifier

Étymologie modifier

De foedus (« traité, alliance »), fides (« foi, confiance ») avec le suffixe -alis.

Adjectif modifier

Cas Singulier Pluriel
Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin Neutre
Nominatif fetialis fetialis fetiale fetiales fetiales fetialia
Vocatif fetialis fetialis fetiale fetiales fetiales fetialia
Accusatif fetialem fetialem fetiale fetiales fetiales fetialia
Génitif fetialis fetialis fetialis fetialium fetialium fetialium
Datif fetiali fetiali fetiali fetialibus fetialibus fetialibus
Ablatif fetiali fetiali fetiali fetialibus fetialibus fetialibus

fetialis \Prononciation ?\

  1. (Droit, Religion) Fécial, relatif aux traités de paix ou déclarations de guerre.
    • jus, quo bella indicerentur, quod, per se justissime inventum sanxit fetiali religione, ut… — (Cicéron, De re publica, 2, 17)

Nom commun modifier

Cas Singulier Pluriel
Nominatif fetialis fetialēs
Vocatif fetialis fetialēs
Accusatif fetialĕm fetialēs
Génitif fetialĭs fetialiŭm
Datif fetialī fetialĭbŭs
Ablatif fetialĕ fetialĭbŭs

fetialis \Prononciation ?\ masculin

  1. Fécial, prêtre chargé déclarer la guerre ou de la sanctification des traités de paix.
    • Foedera alia aliis legibus, ceterum eodem modo omnia fiunt. Tum ita factum accepimus, nec ullius vetustior foederis memoria est. Fetialis regem Tullum ita rogavit: "Iubesne me, rex, cum patre patrato populi Albani foedus ferire?" Iubente rege, "Sagmina" inquit "te, rex, posco." Rex ait: "Pura tollito." Fetialis ex arce graminis herbam puram attulit. Postea regem ita rogavit: "Rex, facisne me tu regium nuntium populi Romani Quiritium, uasa comitesque meos?" Rex respondit: "Quod sine fraude mea populique Romani Quiritium fiat, facio."
      Fetialis erat M. Valerius; is patrem patratum Sp. Fusium fecit, verbena caput capillosque tangens. Pater patratus ad ius iurandum patrandum, id est, sanciendum fit foedus; multisque id verbis, quae longo effata carmine non operae est referre, peragit. Legibus deinde, recitatis, "Audi" inquit, "Iuppiter; audi, pater patrate populi Albani; audi tu, populus Albanus. Vt illa palam prima postrema ex illis tabulis ceraue recitata sunt sine dolo malo, utique ea hic hodie rectissime intellecta sunt, illis legibus populus Romanus prior non deficiet. Si prior defexit publico consilio dolo malo, tum ille Diespiter populum Romanum sic ferito ut ego hunc porcum hic hodie feriam; tantoque magis ferito quanto magis potes pollesque.
      — (Pline, Ab Urbe Condita, I.24.)
      Dans tous les traités, les conditions varient ; la formule de tous est la même. Voici l’acte de cette espèce le plus ancien qui nous ait été transmis. Le fécial, s’adressant à Tullus lui dit : "Roi, m’ordonnes-tu de conclure un traité avec le père patrat du peuple albain ?" Et sur la réponse affirmative, il ajouta : "Je te demande l’herbe sacrée. - Prends-la pure, répliqua Tullus." Alors le fécial apporta de la citadelle l’herbe pure, et s’adressant de nouveau à Tullus : "Roi, dit-il, me nommes-tu l’interprète de ta volonté royale et de celle du peuple romain des Quirites ? Agrées-tu les vases sacrés, les hommes qui m’accompagnent ? - Oui, répondit le roi, sauf mon droit et celui du peuple romain."
      Le fécial était Marcus Valérius : il créa ’père patrat’ Spurius Fusius, en lui touchant la tête et les cheveux avec la verveine. Le père patrat prêta le serment et sanctionna le traité. Il employa, à cet effet, une longue série de formules consacrées qu’il est inutile de rapporter ici. Ces conditions lues, le fécial reprit : "Écoute, Jupiter, écoute, père patrat du peuple albain ; écoute aussi, peuple albain. Le peuple romain ne violera jamais le premier les conditions et les lois. Les conditions inscrites sur ces tablettes ou sur cette cire viennent de vous être lues, depuis la première jusqu’à la dernière, sans ruse ni mensonge. Elles sont, dès aujourd’hui, bien entendues pour tous. Or, ce ne sera pas le peuple romain qui s’en écartera le premier. S’il arrivait que, par une délibération publique ou d’indignes subterfuges, il les enfreignit le premier, alors, grand Jupiter, frappe le peuple romain comme je vais frapper aujourd’hui ce porc ; et frappe-le avec d’autant plus de rigueur que ta puissance et ta force sont plus grandes. — (traduction)

Références modifier