Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Dérivé de forfante, avec le suffixe -erie.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
forfanterie forfanteries
\fɔʁ.fɑ̃t.ʁi\

forfanterie \fɔʁ.fɑ̃t.ʁi\ féminin

  1. Propension à étaler ses vertus.
    • « Je pense et je raisonne à peu près comme vous. Je me sens peu de chose, et ne me crois pas non plus de beaucoup inférieur au plus grand nombre ; seulement je n’ai pas le droit que vous avez d’être conséquent jusqu’au bout. Vous désertez modestement ; moi je reste, non par forfanterie, mais par nécessité, et d’abord par devoir. » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 231)
    • Une astuce singulière, une souplesse étonnante, une extraordinaire faculté de retournement, une puissance de secret qui eût été incomparable si la forfanterie n’y avait fait brèche, voilà l’apanage de Delcassé. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
  2. Fanfaronnade extrême et habituelle.
    • Puis arrivèrent les toasts insidieux, les forfanteries, les défis. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
    • Par une sorte de forfanterie, il se déclara être fort honoré que sa capture fût due au grand Harry Dickson et non à une mazette de la Kriminalpolizei. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Vampire aux yeux rouges, 1932)
    • Il expliqua le jeu à Pomme et lui donna la moitié de ses jetons. Il lui fit savoir qu’il y a des règles mathématiques qui permettent de dominer le hasard et qu’il les connaissait (tout étonné lui-même de sa forfanterie). — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 97)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier