fraternitaire
Français modifier
Étymologie modifier
- (1861) Dérivé de fraternité, avec le suffixe -aire. Ce mot de « la belle langue » du XIXe siècle[1], suivant la devise de la République française, liberté, égalité, fraternité est le pendant logique de libertaire, créé en 1857 et égalitaire qui date de 1836.
Adjectif modifier
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
fraternitaire | fraternitaires |
\fʁa.tɛʁ.ni.tɛʁ\ |
fraternitaire \fʁa.tɛʁ.ni.tɛʁ\ masculin et féminin identiques
- Relatif à la fraternité entre les gens.
- Il y avait dans ce système quelque chose de fraternitaire, en apparence, en même temps que d’entreprenant, de conquérant, qui devait ravir conservateurs et démocrates et entraîner le gouvernement. — (Pierre-Joseph Proudhon, La Guerre et la Paix, 1861, livre quatrième, chapitre VII)
- Une société sans mythes fraternitaires ne saurait s’accomplir. Un esprit sans idées ne saurait s’accomplir. — (Edgar Morin, La Méthode II, Seuil, 2008, page 1700)
Traductions modifier
- Anglais : brotherhoodly (en)
Références modifier
- ↑ Expression de Charles Baudelaire à propos de ce terme : « une prostitution que je pourrais appeler fraternitaire, si je voulais parler la belle langue de mon siècle » (Charles Baudelaire, « La Solitude », Le Spleen de Paris, 1869)