gibelotte
Étymologie
modifier- (Siècle à préciser) De l'ancien français gibelet (« plat préparé avec de petits oiseaux »), diminutif de gibier, par changement du suffixe.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
gibelotte | gibelottes |
\ʒi.blɔt\ ou \ʒi.bə.lɔt\ |
gibelotte \ʒi.blɔt\ ou \ʒi.bə.lɔt\ féminin
- Espèce de fricassée de lapin.
Gilbert continua la mise en place de son bar pour le service de midi, des effluves aromatiques filtraient déjà par la porte battante de la cuisine où Rosa, une femme plantureuse de corps et d’esprit, préparait avec une volubile énergie nourricière une gibelotte.
— (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 6)[Ils] viennent en chœur dîner chez la Mère Cadet, célèbre par ses gibelottes, sa choucroûte authentique, et un petit vin blanc qui sent la pierre à fusil.
— (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)De son côté, le grand-père s’occupait des viandes à rôtir. Aux femmes les subtiles et multiples combinaisons des bouilletures, meurettes, gibelottes, salmis, civets, saupiquets, qui supposent les casseroles, coquelles, cocottes et sauteuses, mais aux hommes, toujours, depuis le fond des temps, l’exclusivité des cuissons de grand feu, des rôts et des grillades, celles où brasier et venaisons communient sans intermédiaire.
— (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 99)Le marchand n’avait pas l’air de se presser en effet, mais la foule approche, avance et va faire une gibelotte avec l’homme s’il ne me donne pas le lapin qui est là et qui broute.
— (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, Paris, 1879, chapitre XIII ; réédition 1889, page 136)
Variantes orthographiques
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « gibelotte [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifierRéférences
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gibelotte), mais l’article a pu être modifié depuis.