Voir aussi : grécoromaniser

Français modifier

Étymologie modifier

De gréco-romain, avec le suffixe -iser.

Verbe modifier

gréco-romaniser \ɡʁe.ko.ʁɔ.ma.ni.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Donner un caractère gréco-romain à.
    • Si l’efficacité poétique des dieux romains de la Carthage virgilienne reste sans doute intacte, quel que soit leur irréalisme (mais demande-t-on jamais aux dieux d’être “réalistes” ?), cette efficacité, bien sûr, n’est pas détachable de la “performance politique” du poète qui, au niveau le plus criant de la parole, gréco-romanise le monde civilisé, passé, présent, à venir, par le truchement de ses dieux et, l’on doit ajouter, d’une langue, la latine, celle que les Troyens recevront de la terre nouvelle où eux, les Troyens, feront souche : don du latin inscrit dans le discours même de ce texte latin (XII, 834-837). — (Bernadette Cailler, Carthage ou la flamme du brasier, 2007)
    • Parmi les dieux auxquels la légion rendait hommage, ils s’en trouvaient qui, sans appartenir au panthéon officiel du Férial, combinaient une dévotion d’origine indigène avec une insertion dans un cadre impérial et gréco-romanisé. — (Revue des études juives : Historia judaica, volume 158, page 305)
    • Je préfère me faire "gréco-romaniser" que "califatiser". — (site twitter.com, 28 décembre 2015)

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier