Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Dérivé de grincher, avec le suffixe -u ; voir grincheux.
 Référence nécessaire

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin grinchu
\ɡʁɛ̃.ʃy\

grinchus
\ɡʁɛ̃.ʃy\
Féminin grinchue
\ɡʁɛ̃.ʃy\
grinchues
\ɡʁɛ̃.ʃy\

grinchu \ɡʁɛ̃.ʃy\

  1. (Vieilli) Maussade.
    • J'aurais pu épouser une coquette qui m'eût trompé une volage qui m'eût planté là, une bavarde qui m'eût rompu la tête, une bécasse qui m'eût fait sortir de mes gonds, une grinchue comme ma belle-sœur… — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Malgré la bizarrerie de son aspect, le public a fait à Gernon un accueil chaleureux. Il y a répondu en dodelinant sa petite tête ratatinée et grinchue, car on dit qu’il n’est pas bon. — (Henri de Régnier, L’Amphisbène, Société du Mercure de France, 1912, page 37)
    • - Je suis une enjouée par dévouement, avait-elle dit un jour à une vieille demoiselle grinchue, qui professait pour la vertu ennuyeuse un irréversible penchant. Un « bonnet de nuit » n’a jamais fait accepter joyeusement les « embêtements », tandis qu’une « folie » et ses grelots les allègent. — (M. Gimeux, Les chevaliers du Gué, Maison de la Bonne Presse, 1945, page 7)
    • Et les minutes passèrent sans qu'il y eut rien autre chose que [...] sous ses yeux le dos grinchu de Malcourtois. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, troisième partie, chapitre 2, réédition Le Livre de Poche, page 140)

Traductions modifier