Français modifier

Étymologie modifier

Adjectivation par le suffixe -ien du patronyme Highsmith, désignant en particulier l’écrivain américain Patricia Highsmith.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin highsmithien
(h aspiré)\aj.smi.sjɛ̃\
highsmithiens
(h aspiré)\aj.smi.sjɛ̃\
Féminin highsmithienne
(h aspiré)\aj.smi.sjɛn\
highsmithiennes
(h aspiré)\aj.smi.sjɛn\

highsmithien (h aspiré)\aj.smi.sjɛ̃\

  1. (Littérature) Qui appartient à l’écrivain Patricia Highsmith ou à son œuvre ; relatif à cette romancière.
    • Craig, lui, ne tue pas, mais il profite d’un crime pour organiser sa propre réussite. C’est un personnage typiquement « highsmithien ». — (L’Express, 1983)
    • Si auparavant l’infériorité numérique féminine était manifeste en dehors de certains secteurs (le roman à énigme agatha-christien ou le roman psychologique highsmisthien[sic]), elle recule aujourd’hui considérablement, voire disparait totalement, dans des secteurs autrefois très masculins : l’espionnage, le roman noir, le thriller et même l’indéfinissable néo-polar… — (Christophe Évans, « Enquêtes, filatures et sociologie des lecteurs… », in Les Crimes de l’année, vol. 10, Bibliothèques de la Ville de Paris, 2001, p. 8)
    • Les petites villes de banlieue ou les villages de l’Amérique profonde où se déroulent les drames highsmithiens ne sont pas innocents. — (François Rivière, Un long et merveilleux suicide : Regard sur Patricia Highsmith, Calmann-Lévy, 2003, p. 57)
    • Elsie, serveuse de bar, sait qu’elle trouble sa clientèle, masculine comme féminine. Elle va jouer avec le feu… L’ambiguïté highsmithienne poussée à l’extrême. — (Jean-Claude Alizet, L’année de la fiction 1992 du polar, de la S.F., du fantastique et de l’espionnage : bibliographie critique courante de l’autre-littérature, Encrage, 1993, p. 166)
    • Les trois nouvelles sont très highsmithiennes. — (Josyane Savigneau, « Cheever, Highsmith, des hommes et des chats », 10 mai 2007)

Traductions modifier

Prononciation modifier