Français modifier

 

Étymologie modifier

Du latin.

Nom commun modifier

ibex \Prononciation ?\ masculin

  1. (Zoologie) Synonyme de bouquetin (caprin).
    • Timopht s’élança avec la rapidité de l’ibex pour exécuter les ordres du pharaon — (Théophile Gautier, Le Roman de la momie, Fasquelle, 1899)
    • Les plats se résumaient à des cannages, des lentilles et des plats mijotés de viande comme le yack ou l’ibex. — (François-David Rouleau, Le reporter polaire, Le Journal de Montréal, 13 février 2021)
  2. (Zoologie) Synonyme de bouquetin des Alpes (caprin).

Anagrammes modifier

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Latin modifier

Étymologie modifier

Isidore de Séville, parfois très créatif, le rapproche de ibis (voir citation ci-dessous). On[1] le rapproche de l’espagnol becerro (« veau ») → voir becerrada, bouc et bique.

Nom commun modifier

Cas Singulier Pluriel
Nominatif ibex ibicēs
Vocatif ibex ibicēs
Accusatif ibicem ibicēs
Génitif ibicis ibicum
Datif ibicī ibicibus
Ablatif ibicĕ ibicibus

ībex \Prononciation ?\ masculin

  1. Chamois, bouquetin.
    • caprae tamen in plurimas similitudines transfigurantur. sunt caprae, sunt rupicaprae, sunt ibices pernicitatis mirandae, quamquam onerato capite vastis cornibus gladiorum ceu vaginis. in haec se librat, ut tormento aliquo rotatus, in petras potissimum, e monte aliquo in alium transilire quaerens, atque recussu pernicius quo libuit exultat. sunt et oryges, soli quibusdam dicti contrario pilo vestiri et ad caput verso. sunt et dammae et pygargi et strepsicerotes multaque alia haut dissimilia. sed illa Alpes, haec transmarini situs mittunt. — (Pline, Naturalis Historia, VIII)
      Mais ce sont les chèvres qui se montrent sous les variétés les plus nombreuses. Il y a les chevreuils [capræ], les chamois [rupîcapræ] ; il y a les bouquetins [ibices], d'une agilité merveilleuse, quoique leur tête soit chargée de vastes cornes, creuses comme des gaines d'épée. C'est sur ces cornes qu'ils se jettent, faisant la roue sur les rochers, comme lancés d'une machine de guerre, surtout quand ils veulent sauter de mont en mont, le contre-coup les portant plus rapidement à l'endroit qu'ils veulent atteindre. Il y a aussi les antilopes [oryges], qui, d'après quelques-uns, sont les seuls animaux dont le poil soit à rebours & tourné vers la tête ; il y a encore les daims [dammæ], les pygargues [pygargi, les strepsicéros [stepsicerotes], & plusieurs autres qui n'en diffèrent pas beaucoup. Les premières espèces appartiennent aux Alpes, les dernières aux contrées transmarines.
    • Idem autem et capreae: idem ibices, quasi avices, eo quod ad instar avium ardua et excelsa teneant et in sublime inhabitant, ita ut de sublimitate vix humanis obtutibus pateant. Vnde et meridiana pars ibices aves vocant, qui Nili fluentis inhabitant. Haec itaque animalia, ut diximus, in petris altissimis commorantur, et si quando ferarum vel hominum adversitatem persenserint, de altissimis saxorum cacuminibus sese praecipitantes in suis [se] cornibus inlaesa suscipiunt. — (Isidore de Séville, Etymologiarum libri XX, XII, 1, 16)
      Il en est ainsi également des chèvres sauvages : par exemple les bouquetins, pratiquement des avices (1), qui atteignent les endroits escarpés et élevés, à l'image des oiseaux, et habitent en hauteur, étant ainsi difficilement visibles par les regards humains. D'où les contrées du sud appellent-elles ibices (2) les oiseaux qui habitent le Nil. Ainsi ces animaux, comme nous l'avons dit, habitent dans les parties rocheuses les plus élevées, et quand ils sentent l'hostilité des bêtes sauvages et des hommes, se précipitant depuis les plus hauts sommets rocheux, ils les soulèvent d'un coup de cornes sans se blesser.

Variantes modifier

Dérivés modifier

Dérivés dans d’autres langues modifier

Références modifier