Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle)[1] Dérivé de refuser, avec le préfixe ir- et le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
irrefusable irrefusables
\i.ʁə.fy.zabl\

irrefusable \i.ʁə.fy.zabl\ masculin et féminin identiques

  1. Que l’on ne peut pas refuser.
    • Nous nous reportons à ce que nous avons dit du billet de banque ; il n’est qu’un, il a un signe ineffaçable, que chacun admet. Il n’est pas échangeable à vue de par la loi ; mais il est irrefusable de par la haute raison, la foi, la confiance, qui sont inculquées en lui et que nul n’ose nier, éloigner. — (P. Gosset, La Banque de France expropriée, liquidée pour cause d’utilité publique, Dubuisson et Cie, Paris, 1863, page 229)
    • La charge de tuteur n’est d’abord point irrefusable. Il y a toute une série d’excuses légales. — (Georges G. Flaischlen , De l’initiative consulaire en fait de tutelle et de curatelle, surtout en ce qui concerne la Roumanie, Chevalier-Marescq et Cie, Paris, 1891, page 18)
    • Heureusement que j’ai un père et une mère qui m’aiment car ce monsieur Sweeveldt est ce qu’on appelle un parti irrefusable. Il est veuf et riche, c’est un gros commerçant. — (Alain van Crugten, Des fleuves impassibles, L’Âge d'homme, Lausanne, 1997, page 181)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. « si par votre irrefusable commandement je publie mes inventions », dans La Claire ou de la prudence de droit de Louis Le Caron, Paris, 1554, page 70.