Étymologie

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De l’indo-européen commun *yekw-r̥-[1] qui a également donné यकृत्, yakṛt en sanskrit, ἧπαρ, hễpar en grec ancien[2], aknas en letton.

Nom commun

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Cas Singulier Pluriel
Nominatif jecur jecinora
Vocatif jecur jecinora
Accusatif jecur jecinora
Génitif jecinoris jecinorum
Datif jecinorī jecinoribus
Ablatif jecinorĕ jecinoribus

jecur \Prononciation ?\ neutre

  1. (Anatomie) Foie.
    • cerebrum, cor, pulmones, jecur: haec enim sunt domicilia vitae. — (Cicéron, N. D. 1, 35, 99)
      Le cerveau, le cœur, les poumons, le foie : ce sont les [organes] de la vie.
    • e diverso quidam regio morbo cum vino dederunt et contra omnia vesicae vitia, item cordis et iocineris. extrahere renibus harenam dixere. — (Pline l'Ancien, Naturalis Historia.)
      D'autre part, quelques-uns l'ont donnée avec du vin pour la jaunisse et pour toutes les maladies de la vessie, ainsi que pour celles du cœur et du foie.
    • Hepaticus morbus e iecoris passione nomen accepit. — (Isidore de Séville, Etymologiarum libri.)
      On appelle maladie hépatique une affection du foie.
  2. Siège des passions : amour, douleur, colère, effroi…
    • jecur flectere. — (Sénèque)
      captiver le cœur.
    • jecur continere. — (Sénèque)
      modérer sa douleur.
    • Quid referam quanta siccum jecur ardeat ira? — (Juvénal. 1, 45)
      Comment exprimer la rage qui me brûle et me dessèche le cœur ?
  3. Siège de l'esprit : intelligence.

Variantes

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Synonymes

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Dérivés

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Références

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  1. Julius PokornyIndogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage
  2. « jecur », dans Charlton T. Lewis et Charles Short, A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford, 1879 → consulter cet ouvrage