Étymologie

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(XIIe siècle) Du bas latin *lūcor dérivé de lucere (« luire »).

Nom commun

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SingulierPluriel
lueur lueurs
\lɥœʁ\

lueur \lɥœʁ\ féminin

  1. Lumière faible ou affaiblie.
    • Au jour tombant, il […] prenait un repas frugal à la clarté de la lune, ou à la lueur des étoiles.  (Joachim Heinrich Campe, Le nouveau Robinson, vol.1, page 339, Le Prieur à Paris, 6e éd., 1812)
    • Le jour venait. […]. Les pailles, dont les couches épaisses recouvraient entièrement le sol de la cour, se doraient peu à peu d'un jaune pâle sous la lueur grandissante du crépuscule.  (Jules Case, La Fille à Blanchard, 1886)
    • La veilleuse éclairait Carmen d’une pâle lueur rose.  (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
    • C’est impossible, car le train va bientôt stopper à Ghéok-Tepé, puis à Askhabad, d’où il repartira aux premières lueurs du jour.  (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VIII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Depuis les premières lueurs du jour, en effet, il avait distingué des masses épaisses se dirigeant du sud au nord, en avant du front de ses troupes, et il savait d'autre part, par le dire d'un paysan, que des troupes de toutes armes avaient atteint déjà Francheval et Villers-Cernay.  (Léonce Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871), tome 1, livre 4 : Campagne des Ardennes, chap. 5 : Bataille de Sedan, Paris : chez Jules Tallandier, 1912, p. 269)
    • Seul, sur la place, le débit de tabac flamboyait, projetant dans la nuit une vaste lueur tango dont les reflets moiraient le ciment des trottoirs […].  (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
  2. (Sens figuré) Légère apparence.
    • Il y a quelque lueur de raison dans ce qu’il fit.
    • Entrevoir quelque lueur de fortune.
    • Avoir une lueur d’espérance.

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Prononciation

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Références

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