mignonnement
Français modifier
Étymologie modifier
Adverbe modifier
mignonnement \mi.ɲɔn.mɑ̃\
- D’une façon mignonne.
- Ses doigts étaient mignonnement groupés autour de son joli menton. — (Honoré de Balzac, Le Cabinet des Antiques, 1839)
- Calyste fit alors ce qu’il n’avait jamais fait, il prit Camille par la taille et la baisa au cou mignonnement, sans amour, mais avec tendresse et comme il embrassait sa mère. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, deuxième partie)
Bientôt l’aiguille mignonnement ouvrée de la Sainte-Chapelle s’élança par-dessus les combles du palais pénétrée par les dernières lueurs du couchant.
— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Prononciation modifier
- La prononciation \mi.ɲɔn.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
- \mi.ɲɔn.mɑ̃\
- France (Lyon) : écouter « mignonnement [Prononciation ?] »
Références modifier
- « mignonnement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage