Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de non et de vacciné.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
non-vacciné non-vaccinés
\nɔ̃.vak.si.ne\

non-vacciné \nɔ̃.vak.si.ne\ masculin (pour une femme, on dit : non-vaccinée)

  1. Personne qui n’est pas vaccinée contre une maladie donnée.
    • Plutôt qu'une obligation vaccinale, le gouvernement singapourien a opté pour une contrainte qui peut se révéler financièrement lourde pour les non-vaccinés: leur faire payer les frais médicaux de leur hospitalisation – qui étaient jusque-là entièrement remboursés – si jamais ils doivent être admis en soins intensifs. — (Isaure Hiace, Gabrielle Maréchaux, « Covid-19 : vaccination bientôt obligatoire en Autriche, sanctions financières pour les non-vaccinés à Singapour », franceinfo.fr, 2 décembre 2021 → lire en ligne)
    • Nous assumons de faire peser la contrainte sur les non-vaccinés, car les services de soins critiques et de réanimation de nos hôpitaux sont remplis, pour l’essentiel, de personnes non vaccinées — (Camille Stromboni, « Covid-19 : avec la création d’un « passe vaccinal », le gouvernement met la pression sur les non-vaccinés », Le Monde, 18 décembre 2021 → lire en ligne)
    • Au Royaume-Uni, les non-vaccinés sont refoulés aux portes des discothèques et des rassemblements de plus de 10.000 personnes. — (Paul Sugy, «Partout dans le monde, l'étau se resserre encore sur les non-vaccinés», Le Figaro 4 janvier 2022)
    • Forme détournée d'obligation vaccinale, l'idée de sanctions économiques pour pénaliser les non-vaccinés a été également retenue, principalement d'abord au Canada où les non-vaccinés n'auront plus droit à l'assurance-chômage. — (Paul Sugy, «Partout dans le monde, l'étau se resserre encore sur les non-vaccinés», Le Figaro 4 janvier 2022)
    • Si on analyse l'ensemble de sa réponse, Emmanuel Macron répète à trois reprises le verbe «emmerder». «Pardon de le dire comme ça, en l'emmerdant [NDLR la «petite minorité de non vaccinés»] encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. [...] Eh bien, là, les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder.» Une occurrence qui n'est pas anodine. Le verbe est conjugué à la forme active. Emmanuel Macron se place ainsi en acteur de «l'emmerdement». Notons de plus la structure en chiasme des deux phrases. «Moi» se refuse «d'emmerder les Français» mais les «non-vaccinés», «j'ai très envie de les emmerder». Il oppose ainsi les Français et les non-vaccinés. Ce qui renforce la violence symbolique, en faisant de ces derniers un «bouc émissaire», soit les «seuls responsables de quelque chose», selon Le Larousse. — (Maguelonne de Gestas et Marie-Liévine Michalik, ««Emmerder les non-vaccinés»: ce qui se cache derrière cette violence symbolique», Le figaro, 5 janvier 2022)
    • En France, les données de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, qui croisent les données hospitalières avec celles sur le statut vaccinal, indiquent que les vaccinés sont largement sous-représentés parmi les formes graves: à population égale, ils sont neuf fois moins présents que les non-vaccinés et quatorze fois moins admis en soins critiques que ceux-ci. Les vaccinés avec rappel le sont, eux, encore moins. Ce décalage énorme entre les vaccinés et les non-vaccinés parmi les formes graves ou mortelles du Covid-19 a également été observé aux États-Unis dès novembre 2021, mais aussi en Suisse, au Chili, ou en Angleterre. — (Gary Dagorn, «Covid-19 et « anticorps facilitants » : les vaccins aggravent-ils les infections au coronavirus ?» Le Monde, 15 janvier 2022)

Traductions modifier