prion de Mac Gillivray

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prion et de MacGillivray, en l’honneur de l’ornithologue écossais William MacGillivray.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
prion de Mac Gillivray prions de Mac Gillivray
\pʁi.ɔ̃ də mak gi.li.vʁe\

prion de Mac Gillivray \pʁi.ɔ̃ də mak ɡi.li.vʁe\ masculin

  1. (Ornithologie) Oiseau marin de l’hémisphère sud, sous-espèce du prion de Salvin nichant sur l’île Saint-Paul et l’île Amsterdam.
    • Pas moins de 47 espèces d’oiseaux se reproduisent régulièrement dans le périmètre de la réserve, parmi lesquelles cinq sont strictement endémiques à cet espace protégé : le canard d’Eaton, le petit bec-en-fourreau, le cormoran de Kerguelen, le prion de Mac Gillivray et l’albatros d’Amsterdam. — (La réserve naturelle des terres australes françaises fête ses 10 ans, ecoaustral.com, 28 octobre 2016)
    • Pas facile, il faut disséminer un poison sélectif dans des endroits au relief tourmenté plusieurs années de suite et ne laisser pas une femelle gravide sous peine d’échec. La France l’a fait à Saint Paul infesté de près de 100 000 rats, pour sauver cet oiseau rare, le prion de Mac Gillivray. — (Isabelle Autissier, Eradication dans les îles, franceinter.fr, 19 octobre 2013)

Notes modifier

  • En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple : Homme moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
    Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Variantes orthographiques modifier

Hyperonymes modifier

Traductions modifier