Étymologie

modifier
(XVIIIe siècle ?) De l’hébreu קיקיון, kikajon (plante incertaine, parfois « ricin » ou « courge »[1]). Certainement en raison du maintien du mot hébreu tel quel dans la traduction de la Bible de Jean-Frédéric Ostervald de 1744 : le prophète Jonas s’abrite sous cet arbuste, ce qui expliquerait par extension le sens pris par ce nom en Suisse romande[2].

Nom commun

modifier
Singulier Pluriel
quiquajon quiquajons
\ki.ka.ʒɔ̃\

quiquajon \ki.ka.ʒɔ̃\ masculin

  1. (Suisse : Neuchâtel, Vaud) Abri de jardin à claire-voie.
    • Saint Cergues était dans le brouillard. J’entrevois le quiquajon Amat. — (Henri-Frédéric Amiel, Journal intime (mars 1868-avril 1870), éditions L'Âge d’Homme, Lausanne, 1987, page 410)

Variantes

modifier

Traductions

modifier

Références

modifier
  1. Philippe Reymond, Dictionnaire d’hébreu et d’araméen bibliques, Bibli'O et Éditions du Cerf, 1991, ISBN 978-2-204-12466-9, page 332.
  2. Matthias Wirz, Un ricin biblique semé en Romandie sur réformés.ch. Mis en ligne le 26 juin 2023, consulté le 30 juillet 2023.