Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIIe siècle)[1] Dérivé de rétribuer, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
rétribuable rétribuables
\ʁe.tʁi.bɥabl\
ou \ʁe.tʁi.by.abl\

rétribuable \ʁe.tʁi.bɥabl\ ou \ʁe.tʁi.by.abl\ masculin et féminin identiques

  1. Qu’on peut rétribuer ; qui justifie, qui autorise une rétribution.
    • C’est que le prête-nom, qui a la qualité de dame de maison, n’en a nullement l’autorité vis-à-vis de ses femmes, qui, connaissant elles-mêmes la position subordonnée de leur chef, ne veulent pas lui obéir ; que ce prête-nom, pour faire des bénéfices en sus de la somme dont elle est rétribuable, emploie tous les moyens imaginables et souvent les plus illicites ; [...] — (Alexandre Parent du Châtelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport de l’hygiène publique, de la morale et de l’administration, tome I, J.-B. Baillière, Paris, 1837, page 432)
    • Le législateur est resté au-dessous de sa tâche. Il n'a pas compris que lorsque l'on demande à quelqu'un un service, à moins d'être volontairement rendu à titre d'obligeance, il mérite une compensation ; c'est- à-dire, qu'au lieu d'être essentiellement gratuit, il est essentiellement rétribuable. — (Frédéric Passy, Sophismes et truismes, « Essentiellement gratuit » ; V. Giard et E. Brière, Paris, 1910, p. 334.)
    • Ce sont les libraires, les avocats, les juges qui dessinent une nouvelle définition de l’homme de lettres, propriétaire de son œuvre, donc rétribuable pour un travail à nul autre semblable. — (Roger Chartier, Modèles de l’homme de lettres, dans Philosophes, écrivains et lecteurs en Europe au XVIIIe siècle, Centre d’analyse du message littéraire et artistique, Valenciennes, 1995, page 16)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier

  1. « Mais ils peuvent être témoins si la chose contestée n’est pas rétribuable entr’eux , & qu’elle demeure au corps de la communauté. » Remarques sur les loix et statuts du Pays de Vaud de Jean-François Boyve, tome second, Neuchâtel, 1756, page 388.