Français modifier

Étymologie modifier

De fourrer, avec le préfixe re-.

Verbe modifier

refourrer \ʁə.fu.ʁe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Fourrer de nouveau.
    • — Vraiment, dit le jeune homme en refourrant sous les basques de son habit une demie-aune de queue velue qui venait de s’échapper et qui se déroulait en frétillant, me prendre pour le diable, l’invention est plaisante ! — (Théophile Gautier, Onuphrius, 1832)
    • Il s’arrêta devant la rangée de boîtes aux lettres métalliques accrochées près de la porte d’entrée, ne trouva dans la sienne que des circulaires, les refourra dans la boîte et descendit le perron de pierre. — (Martha Grimes, L’énigme de Rackmoor, traduction en français, Presses de la Cité, 1991, partie III, chapitre 1)
  2. Se remettre dans.
    • Il se refourre dans son lit.
    • Par quelle étrange maxime veut-il que je m’aille refourrer tout exprès sous la direction d’un autre consistoire, dont le conseil d’État ne m’a point exempté ? — (Jean-Jacques Rousseau, Lett. à M. D***, Corresp., tome I, page 245, dans POUGENS)
    • Moricet.— Au surplus, ces émotions-là m’ont brisé. (Il se refourre sous ses couvertures.) — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier