ressuscitable
Étymologie
modifier- (XVIe siècle)[1] Dérivé de ressusciter, avec le suffixe -able.
Adjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
ressuscitable | ressuscitables |
\ʁe.sy.si.tabl\ ou \ʁɛ.sy.si.tabl\ |
ressuscitable \ʁe.sy.si.tabl\ ou \ʁɛ.sy.si.tabl\ masculin et féminin identiques
- Qui peut être ressuscité.
C’est, pour ainsi dire, par cette émanation fluide, lumineuse et incompressible de sa société, que la Pologne s’est soustraite à l’étouffement ; que tuée et découpée, comme un cadavre trop long pour être dissimulé dans un seul sarcophage, elle se retrouvait néanmoins entière et ressuscitable à toute heure.
— (Ludwik Mierosławski, De la nationalité polonaise dans l’équilibre européen, F. Chamerot, Paris, 1856, page 426)Une nation devrait être comme le polype, vulnérable et ressuscitable partout ; vous faites le contraire ; vous dites à l’ennemi : Frappez ici, la nation sera morte !
— (Alphonse de Lamartine, La France parlementaire (1834-1851): Œuvres oratoires et écrits politiques, tome troisième, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1865, page 38)Borel partage sans doute avec Proust la croyance que tout le passé gît en nous, intact, attendant sa gorgée de thé et sa madeleine. Il est ressuscitable.
— (Michel Braud, Joëlle de Sermet, Jacques Borel : l’imagination autobiographique, Lettres modernes Minard, paris, 2000, page 65)
Traductions
modifier- Croate : povrativ u život (hr)
Références
modifier- ↑ « l’autre est hystoire morte & mute : mais à perpetuité ressuscitable, & apte à recouvrer la parole, par le moyen d’un lecteur studieux & diligent. » Les Memoires de Mess. Martin du Bellay, seigneur de Langey, Paris, 1569.
- « ressuscitable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- « ressuscitable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage