Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de Stentor, avec le suffixe -ien.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin stentorien
\stɑ̃.tɔ.ʁjɛ̃\
stentoriens
\stɑ̃.tɔ.ʁjɛ̃\
Féminin stentorienne
\stɑ̃.tɔ.ʁjɛn\
stentoriennes
\stɑ̃.tɔ.ʁjɛn\

stentorien \stɑ̃.tɔ.ʁjɛ̃\

  1. Qui relève de Stentor ; dont la voix est puissante. — Note : → voir voix de stentor.
    • Rien n’est plus amusant que les réceptions de Mme Adam de l’heure présente, où elle reçoit le faubourg Saint-Germain. Un laquais à la voix stentorienne, mais fort ignorant des noms de l’ancienne monarchie, les écorche tous. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1893)
    • Si Dris Ben-Aâlem, le caïd el-mechouar, gouverneur de la cour, commandant de la garde chérifienne, porte-parole du Sultan, était un mulâtre gigantesque à voix stentorienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 71)
    • “Quand Nougaro passe à Paris, la tour Eiffel cligne de l’œil. Quand il passe à Toulouse les os de saint Thomas lui-même se mettent à se trémousser”, écria Kenneth White dans son avant-propos à l’ode à Nougaro que déclame de sa voix stentorienne son frère, son alter ego, Christian Laborde, homme de poésie comme on dit homme d’armes, toujours prêt à tirer sa rapière, inlassable mousquetaire de la beauté, arborescence de rocaille, cataracte de mots, tout revêtu de rosée, de grâce vélocipédique, de baroque, d’heures fougueuses, de rythmes, de crêpes noirs ou rutilants, d’écorce de Delteil, de foi universelle en la nature, les ours, la danse, la langue, la musique. — (Louis Nucéra, Les Contes du Lapin Agile, Le Cherche midi éditeur, Paris, 2001)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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